Ka signifie « âme » en égyptien
Ka-diatou KA-MITE, née en 1968 au Mali, aînée d’une fratrie de 5 enfants, j’ai moi-même une fille et deux petits-enfants.
Arrivée en France à l’âge de 7 ans, j’étais une petite fille curieuse, enjouée et espiègle, qui aimait gambader partout, ce que je faisais librement à Bamako (Mali).
Je m’arrêtais pour observer la nature, un arbre qui avait fait une nouvelle branche, un oiseau qui avait construit son nid ou simplement discuter avec les commerçants sur ma route.
Vous vous souvenez sans doute de votre petite enfance ! j’en garde de très bons souvenirs.
En 1972, me voilà en France ! La première chose qui m’a frappée dès l’aéroport, c’est que tout le monde était pressé de se rendre quelque part, les visages étaient tristes, c’était l’hiver et personne ne restait longtemps à l’extérieur tant il faisait froid et gris.
L’école primaire et le collège ont été une longue période d’intégration durant laquelle j’ai continué à parler le bambara à la maison avec mes parents, préservant ainsi mon identité linguistique et culturelle malienne.Voici un lien pour cultiver son identité avec des accessoires illustrés en langue étrangère.
En 1988 l’apprentissage du métier de secrétariat.
Diplôme en poche, petits boulots, j’obtiens un poste de secrétaire dans un cabinet d’avocats prestigieux à Paris Charles de Gaulle. Pas mal pour la petite malienne à l’époque !
C’est à l’entrée dans la vie active que je commence à me poser de multiples questions existentielles :
Qu’est-ce que la vie ?
Quel est le but de tout ça ? Etc…
À cet âge, c’était beaucoup de questions pour peu de réponses, alors que je devrais penser à faire la fête avec mes amis, du haut de mes 20 ans.
J’ai commencé à pratiquer le yoga et des techniques de respiration pour détendre mon esprit. La pratique de la méditation m’apportait une sensation de calme intérieur. Je n’avais pas les réponses à mes questions, mais j’étais en paix.
J’ai exploré différentes voies, en assistant aux messes chrétiennes pour comprendre le christianisme, en posant des questions à mon entourage sur l’islam et en m’intéressant au bouddhisme.
Le concept du bouddhisme m’apparaissait alors plus proche de ma perception de la vie.
Je respecte les religions car elles apportent certaines réponses, renferment des enseignements très enrichissants, et contiennent le pouvoir des mots à travers des prières sincères.
En 1988, j’ai rencontré le père de ma fille pour une aventure de mariage, naissance et divorce.
Nous avons vécu de très belles années de complicité et connu la joie d’être parent.
Notre séparation fut brutale et incompréhensible, avec des querelles régulières, des mots blessants et même des violences physiques.
Me voici mère célibataire, plongée dans une profonde dépression. Les larmes étaient devenues mon quotidien, il m’était difficile de sortir du lit tant les pensées tournaient en boucle dans mon esprit et les « pourquoi » restaient sans réponse.
J’ai culpabilisé de ne pas avoir réussi mon mariage, car depuis mon enfance, j’entends dire qu’on devait se marier pour la vie et j’avais échoué.
Cette étiquette engendre beaucoup de culpabilité lorsque l’on n’arrive pas à se libérer de ces attentes de perfection imposées par la société, la tradition et la religion.
C’est bien plus tard que j’ai compris que je devais vivre l’échec de cette histoire d’amour pour en tirer les leçons nécessaires pour la suite de mon évolution personnelle.
Quand nous traversons des moments difficiles, cela peut nous amener à réfléchir, remettre en question nos croyances et nos comportements, et chercher des solutions pour améliorer notre bien-être. Cela peut nous aider à devenir plus forts, à mieux comprendre les autres et à apprécier davantage les moments de bonheur. La souffrance peut être une opportunité de grandir et de changer en tant que personne.
J’ai appris que l’acceptation et le pardon sont essentiels pour se libérer des souffrances passées et se concentrer sur le présent. En acceptant ce qui s’était passé et en pardonnant, y compris à moi-même, cela m’a permis de me détacher de mon passé.
Je ne suis pas mon passé ni mon avenir mais je suis le présent comme un cadeau de l »univers.
Depuis 2011, je souffrais d’une maladie qui comprimait mon nerf sciatique. Les médecins spécialisés n’ont pas réussi à trouver la cause de cette maladie, car les radios et autres examens ne montraient rien, mais la douleur était bien présente, un handicap dans ma vie quotidienne.
Je n’avais d’autre choix que de prendre des médicaments que mon corps ne supportaient pas et qui aggravaient la douleur.
Cette maladie a duré plus de 10 ans, mais en 2022, les choses ont commencé à s’aligner en ma faveur lorsque j’ai rencontré les bonnes personnes qui avaient des remèdes à base de plantes naturelles d’Afrique. Ces remèdes étaient capables de traiter non seulement les symptômes, mais aussi le cœur de la maladie. « Le Mal à Dit » essayait de me dire quelque chose.
J’ai commencé à prendre ces remèdes naturels tout en informant mon médecin, et j’ai remarqué une amélioration significative de mon état physique et à prendre conscience de mes peurs.
Je suis convaincue que la nature détient les réponses pour nous guérir mais pour cela il faut trouver le bon remède avec des personnes de confiance.
J’ai une formation en sophrorelaxologie, techniques de relaxation par la respiration.
Freud et Jung, philosophes et psychologues, m’ont apporté des précisions quant aux fonctionnements de l’être humain. J’ai appris que c’est dans un état de détente que nous trouvons la solution à tous nos problèmes et que nous arrivons à être heureux.
Je suis une personne dotée d’une haute sensibilité, capable de ressentir la vie de manière intense à travers mes cinq sens. Je suis capable de percevoir l’état émotionnel d’une personne sans qu’elle ait besoin de l’exprimer verbalement. Au fil du temps, j’ai appris à canaliser ma sensibilité, qui est maintenant une véritable force pour moi.
J’ai fait l’expérience d’une toile en 2020 achetée au Mali que j’ai accrochée sur un pan de mur de mon séjour qui représente le chemin de vie à parcourir en toute sécurité.
En 2022, j’ai ressenti le désir de partager mon expérience et de proposer des objets de décoration intérieure et des accessoires de mode en bogolan.
J’ai eu la chance de rencontrer Maître N’Dongo Tidiane, un artiste bogolan renommé, expert dans les signes et symboles sur toile bogolan et poète. Il a collaboré avec des artistes de renom dans le domaine du bogolan (Tidiane N’DONGO)
Les explications de Tidiane sur les significations des symboles présents sur mon bogolan m’ont permises de prendre conscience de la puissance de l’énergie que mon bogolan dégageait.
Le bogolan est un tissu traditionnel originaire du Mali, en Afrique de l’Ouest. Il est fabriqué à partir de coton brut non transformé, cultivé et récolté à la main. Le tissu est ensuite teint avec des plantes naturelles et de la boue, ce qui lui confère sa couleur caractéristique.
Ces symboles ont une signification profonde et sont souvent liés à des croyances et des traditions culturelles. Ils peuvent représenter des éléments de la nature, des animaux, des objets ou des concepts abstraits. Certains symboles sont également utilisés dans la géométrie sacrée, une discipline qui explore les formes et les proportions considérées comme sacrées ou harmonieuses.
Le bogolan est apprécié pour sa beauté artistique, mais aussi pour sa signification culturelle et spirituelle. Il est souvent utilisé dans la confection de vêtements, d’accessoires de mode et d’objets de décoration intérieure.
Les motifs et symboles que nous sélectionnons pour nos toiles Bogolan jouent un rôle essentiel en émettant une énergie spécifique. Grâce à la nature même du bogolan, ces vibrations positives se diffusent à travers le tissu. C’est pourquoi le choix des motifs sur le Bogolan est très important. De plus, en décoration intérieure, le Bogolan crée une ambiance cosy et chaleureuse. (Le Bogolan)
Les cadres, coussins, foulards et sacs en Bogolan vont vous permettre d’atteindre un état de bien-être et de sérénité, seul état qui permet d’attirer nos souhaits.
Nous vous proposons également des bijoux qui, par leurs matières naturelles (cornes de vache, perles ou cauris), leurs couleurs et leurs symboles sont aussi émetteurs de bonnes vibrations.
L’impossible devient possible grâce à la force de la croyance ainsi qu’au respect de votre Bogolan.
Ayez foi en vous car vous êtes le seul maître de votre destin capable de réaliser vos désirs.
Ressentez vos désirs comme si vous les aviez déjà et cultivez votre champ du possible !
Je suis une amoureuse de l’amour sous toutes ses formes et j’apprends tous les jours de tout le monde.
J’ai le souhait que chaque personne puisse trouver son équilibre, son bonheur, sa lumière intérieure. Je vous envoie les bonnes vibrations à travers les objets KAbogolan.
Je vous propose un blog sur ma vision du monde, de mon point de vue sur des thèmes comme : L’énergie vitale – La vie à deux – La relaxation et le bien-être – L’harmonie … (Blog)
Et si vous lisez ceci, dites-vous bien que ce n’est pas un hasard !