La fondatrice
LE HASARD N’EXITE PAS
Schmidt Karl Otto

Ka signifie « âme » en égyptien !
Ka-diatou KA-MITE, née en 1968 au Mali, aînée d’une fratrie de 5 enfants, j’ai moi-même une fille et trois petits-enfants.
Arrivée en France à l’âge de 8 ans, j’étais une petite fille curieuse, enjouée et espiègle, qui aimait gambader partout, ce que je faisais librement à Bamako (Mali).
Je m’arrêtais pour observer la nature, un oiseau qui avait construit son nid ou simplement discuter avec les commerçants sur ma route.
Vous vous souvenez sans doute de votre petite enfance ! j’en garde de très bons souvenirs.
En 1976, me voilà en France ! La première chose qui m’a frappée dès l’aéroport, c’est que tout le monde était pressé de se rendre quelque part, les visages étaient tristes, c’était l’hiver et personne ne restait longtemps à l’extérieur tant il faisait froid et gris.
L’école primaire et le collège ont été une longue période d’intégration durant laquelle j’ai continué à parler le bambara à la maison avec mes parents, préservant ainsi mon identité linguistique et culturelle malienne.
En 1988 l’apprentissage du métier de secrétariat.
Diplôme en poche, petits boulots, j’obtiens un poste de secrétaire dans un cabinet d’avocats prestigieux à Paris Charles de Gaulle Etoile. Pas mal pour la petite malienne à l’époque !
C’est à ce moment que je suis assaillis de questions existentielles :
Qu’es-ce que l’existence de la vie ?
Quel est le but de tout ça ? Pourquoi la peine, la tristesse ou la joie ? c’est quoi l’Amour ? Pourquoi la mort etc…
Je me posais beaucoup trop de questions.
Je commencais à pratiquer le yoga avec des techniques de respiration pour calmer mes pensées et détendre mon esprit. La pratique de la méditation m’apportait une sensation de calme intérieur. Je n’avais pas les réponses à mes questions, mais j’étais en paix.
J’explorais différentes voies, en assistant aux messes chrétiennes pour comprendre le christianisme, en posant des questions à mon entourage sur l’islam et en m’intéressant au bouddhisme.
Le concept du bouddhisme m’apparaissait alors plus proche de ma perception de la vie qui consiste au respect de tout ce qui existe.
Je respecte les religions car elles peuvent apporter certaines réponses, renferment des enseignements très enrichissants, et contiennent le pouvoir des mots à travers des prières sincères lorsqu’elles sont bien comprises et pratiquées avec foi.
En 1988, je rencontre le père de ma fille pour une aventure de mariage, naissance et divorce.
Nous avons vécu de très belles années de complicité et connu la joie d’être parent.
Quelques années plus tard, ce fût la rupture, notre séparation fut brutale et incompréhensible, avec des querelles régulières, des mots blessants et même des violences physiques.
Juste avant cettte rupture, j’avais des flash back de mon passé et remémorais l’acte d’inceste que j’ai subi lorsque j’étais très jeune dans mon milieu familiale sensé être sécurisant.
Je revoyais la scène tourner en boucle dans ma tête et en un moment fulgurant je perdis complètement pied.
Ces deux évènements sont venues anéantir ma perception de la vie et mon coeur n’a pas pu supporter les sentiments de rejet et d’injustice que je vivais au même moment.
Me voici mère célibataire, plongée dans une profonde dépression. Les larmes étaient devenues mon quotidien, il m’était difficile de sortir du lit tant les pensées tournaient en boucle dans mon esprit et les « pourquoi » restaient sans réponse.
Et cette peine qui m’accaparait tout les jours, rendant obscur chaque instant que je vivais jusqu’à l’extrème action d’y mettre une ultime fin.
Je culpabilisais de ne pas avoir réussi mon mariage, car depuis mon enfance, j’entends dire qu’on devait se marier pour la vie et « j’avais échoué », et je culpabilisais d’avoir subi un inceste et surtout pourquoi, comme si j’étais coupable d’avoir laissé, une personne sensé être de confiance, pénétrer dans mon intimité.
Cette étiquette a engendré beaucoup de culpabilité et je n’arrivai pas à me libérer des attentes de perfection imposées par la société, la tradition, la famille et/ou la religion.


Le moment de quitter cette terre n’était pas arrivé, car quand je plonge mon regard dans celui de mon enfant qui me regarde avec tendresse, je m’accroche de toute mes forces pour remonter à la surface.
C’est bien plus tard que j’ai compris qu’il n’existait pas d’échec mais des situations à vivre pour apprendre les leçons nécessaires.
Quand nous traversons des moments difficiles, cela peut nous amener à réfléchir, remettre en question nos croyances et nos comportements, et chercher des solutions pour améliorer notre bien-être.
Cela nous aide à évoluer sur notre chemin, à mieux comprendre les autres et à apprécier davantage les instants de bonheur. La souffrance peut être une opportunité de grandir et de changer en tant que personne.
J’ai appris que l’acceptation et le pardon sont essentiels pour se libérer des souffrances passées et se concentrer sur le présent. En acceptant ce qui s’était passé et en pardonnant, y compris à moi-même, cela m’a permis de me détacher de mon passé.
Je ne suis pas mon passé ni mon avenir mais je suis le présent comme un cadeau de l »univers.
Je puise au plus profond de moi la force matricielle pour pouvoir m’occuper de ce petit ange qui n’avait rien à voir avec mes problèmes, et peu à peu elle est devenue mon infirmière, mon guide, la lumière qui me portait et me sort de cette obcurité.
Aujourd’hui, je regarde avec amour cet âme qui m’a redonné goût à la vie et qui s’est occupé de moi avec patience et bienveillance, les rôles se sont inversés.
MERCI
J’ai eu la chance aussi dans mon parcours, de rencontrer les bonnes personnes, les médecins, psychologues, psychiatres qui mont tendu la main et surtout qui ont pris en considération ma souffrance m’ont permis de maintenir la barre de mon navire.
Les médicaments (anxiolitique et somnifère) étaient devenus comme des pansements à ma douleur morale.
MERCI
La présence permanente de ma famille qui ont parcourus ce chemin même si elle se sentait dépassée et en incapacité direct de m’aider à sortir de cet enfermement permanent.
Elle était là à m’accompagner et à essayer de trouver des solutions et surtour à m’intégrer dans la vie familiale ce qui m’a été d’un grand soutien.
MERCI
Tout ceci s’est déroulé sur une longue période de 10 ans où j’habitais à Montfermeil, lieu d’où je devais prendre de la hauteur pour éviter de chuter de très haut.
Dans la foulée, en 2011, j’ai commencé à avoir des douleurs aïgues dans la jambe droite, comme si il y avait un baton raide en fer dans ma jambe que je ressentais du levée au coucher du soleil.
J’ai consulté les spécialistes qui m’ont fait passer des examens sans pouvoir voir ni à la radiographie, ou au sconner ce qui me causait tant de douleur.
Je me contentait de médicament que je devais prendre régulièrement afin de me soulager en même temps que mon estomac se blessait de plus en plus.
La douleur qui s’apparentait à une sciatique a duré plus de 10 ans, mais en 2022, les choses ont commencé à s’aligner en ma faveur lorsque j’ai rencontré, encore une fois, les bonnes personnes qui avaient des remèdes à base de plantes naturelles d’Afrique. Ces remèdes étaient capables de traiter non seulement les symptômes, mais aussi le cœur de la maladie.
Mais « La Mal à Dit » essayait de me dire quelque chose.
J’ai commencé à prendre ces remèdes naturels tout en informant mon médecin, et j’ai remarqué une amélioration significative de mon état physique et à prendre conscience de mes peurs.
Je suis convaincue que la nature détient les réponses pour nous guérir mais pour cela il faut trouver le bon remède avec des personnes de confiance.
J’ai fait, par correspondance une formation en sophrorelaxologie, techniques de relaxation par la respiration.

Freud et Jung, philosophes et psychologues, m’ont apporté des précisions quant aux fonctionnements de l’être humain. J’ai appris que c’est dans un état de détente que nous trouvons la solution à tous nos problèmes et que nous arrivons à surmonter nos problèmes.
Je suis une personne dotée d’une haute sensibilité, capable de ressentir les mouvements de la vie de manière intense à travers mes cinq sens. Je suis capable de percevoir l’état émotionnel d’une personne sans qu’elle ait besoin de l’exprimer verbalement. Au fil du temps, j’ai appris à canaliser ma sensibilité, qui est maintenant une véritable outils pour moi.
J’ai fait l’expérience d’une toile en bogolan achetée au Mali en 2020 que j’ai accrochée sur un pan de mur de mon séjour qui représente le chemin de vie à parcourir en toute sécurité.
J’avais ramené chez moi une nouvelle énergie, celle des symboles sur de la toile authentiquement naturelle qui se diffuse maintenant pour m’informer de la voix à suivre.
C’est aussi une nouvelle curiosité qui se présente à moi, celle de l’univers et de la « spiritualité », comprendre comment fonctionne la vie, qu’on est énergie et que tout marche selon les fréquences, qui sont eux aussi la résultante de notre état d’esprit intérieur.
C’est alors qu’un autre parcours commence, celle de faire le point sur tout ce que j’avais connu jusqu’ici.
Il était temps de faire le bilan, la synthèse de mon vécue en faisant face à mon histoire et ce qu’elle m’avait réellement fait ressentir.
Cette introspection est obligatoire et je dois le faire avec le moins de mauvaise foi possible comme si je regardaisle film de mon histoire, sans m’y accrocher, juste en ressortant les émotions que j’avais mis tant d’années à faire taire.
J’étais là face à mon coeur, que j’avais, au fil du temps enfermé dans une toile par peur, la peur de souffrir à nouveau, comme si je voulais le protéger, lui éviter le ressenti atroce que j’avais connu.
J’ai passé une longue période, après le début de mon traitement avec les plantes, à ressentir la douleur non seulement dans la jambe mais aussi au niveau du coeur où je ressentis une pression qui me coupait la respiration et comprimait ma poitrine
J’ai eu la chance de rencontrer Maître N’Dongo Tidiane, un artiste bogolan renommé, expert dans les signes et symboles sur toile bogolan et poète. Il a collaboré avec des artistes de renom dans le domaine du bogolan (Tidiane N’DONGO)
Les explications de Tidiane sur les significations des symboles présents sur mon bogolan m’ont permises de prendre conscience de la puissance de l’énergie que mon bogolan dégageait.
Le bogolan est un tissu traditionnel originaire du Mali, en Afrique de l’Ouest. Il est fabriqué à partir de coton brut non transformé, cultivé et récolté à la main. Le tissu est ensuite teint avec des plantes naturelles et de la boue, ce qui lui confère sa couleur caractéristique.

Ces symboles ont une signification profonde et sont souvent liés à des croyances et des traditions culturelles. Ils peuvent représenter des éléments de la nature, des animaux, des objets ou des concepts abstraits. Certains symboles sont également utilisés dans la géométrie sacrée, une discipline qui explore les formes et les proportions considérées comme sacrées ou harmonieuses.
Le bogolan est apprécié pour sa beauté artistique, mais aussi pour sa signification culturelle et spirituelle. Il est souvent utilisé dans la confection de vêtements, d’accessoires de mode et d’objets de décoration intérieure.
Les motifs et symboles que nous sélectionnons pour nos toiles Bogolan jouent un rôle essentiel en émettant une énergie spécifique. Grâce à la nature même du bogolan, ces vibrations positives se diffusent à travers le tissu. C’est pourquoi le choix des motifs sur le Bogolan est très important. De plus, en décoration intérieure, le Bogolan crée une ambiance cosy et chaleureuse. (Le Bogolan)
Les cadres, coussins, foulards et sacs en Bogolan vont vous permettre d’atteindre un état de bien-être et de sérénité, seul état qui permet d’attirer nos souhaits.
En 2022, j’ai ressenti le désir de partager mon expérience et de proposer des objets de décoration intérieure et des accessoires de mode en bogolan.
Nous vous proposons également des bijoux qui, par leurs matières naturelles (cornes de vache, perles ou cauris), leurs couleurs et leurs symboles sont aussi émetteurs de bonnes vibrations.

L’impossible devient possible grâce à la force de la croyance ainsi qu’au respect de votre Bogolan.
Ayez foi en vous car vous êtes le seul maître de votre destin capable de réaliser vos désirs.
Ressentez vos désirs comme si vous les aviez déjà et cultivez votre champ du possible !
Je suis une amoureuse de l’amour sous toutes ses formes et j’apprends tous les jours de tout le monde.
J’ai le souhait que chaque personne puisse trouver son équilibre, son bonheur, sa lumière intérieure. Je vous envoie les bonnes vibrations à travers les objets KAbogolan.
Je vous propose un blog sur ma vision du monde, de mon point de vue sur des thèmes comme : L’énergie vitale – La vie à deux – La relaxation et le bien-être – L’harmonie … (Blog)
Et si vous lisez ceci, dites-vous bien que ce n’est pas un hasard !
Voici un lien pour cultiver et transmettre de manière ludique son identité avec des accessoires illustrés en langue étrangère.
